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monte la d'ssus
synopsis
Ned Brainard, professeur de sciences au lycée de Metfield, est un chercheur et inventeur acharné. Ses recherches pour inventer une nouvelle matière l'absorbent tellement qu'il oublie de se rendre à son propre mariage pour la troisième fois, ce qui exaspère sa fiancée Betsy Carlisle.
Après l'explosion de son laboratoire, dont il ressort indemne, il se rend compte qu'il a développé une nouvelle substance : Le plaxmol (traduit de l'anglais Flubber). Cette matière a la propriété fantastique de gagner en énergie et en mouvement au moindre contact avec une surface solide.
Ravi de son invention, Brainard va la mettre à profit afin de résoudre tous les problèmes qu'il rencontre, entre autres :
- Redorer le blason de l'équipe de basketball de Metfield, dans un match « toonesque » où le terme « chaussures à ressorts » prend tout son sens.
- Voler dans les airs avec sa vieille Ford T pour se débarrasser de son rival amoureux et reconquérir sa fiancée.
- Déjouer les plans de Alonzo P. Hawk, industriel cherchant à voler le plaxmol pour son profit personnel et dont le fils Biff a été recalé par Brainard à son examen de sciences.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : Monte là-d'ssus
- Titre original : The Absent-Minded Professor
- Réalisateur : Robert Stevenson assisté de Robert G. Shannon, Arthur J. Vitarelli (seconde équipe)
- Producteur : Bill Walsh (associé)
- Scénario : Bill Walsh d'après une histoire de Samuel W. Taylor
- Photographie : Edward Colman
- Montage : Cotton Warburton
- Directeur artistique : Carroll Clark
- Décors : Hal Gausman et Emile Kuri
- Costumes : Chuck Keehne
- Maquillage : Pat McNalley
- Coiffure : Ruth Sandifer
- Musique : George Bruns
- Orchestration : Franklyn Marks
- Montage sonore : Evelyn Kennedy
- Chansons : Richard M. Sherman, Robert B. Sherman (Medfield Fight Song, paroles sur le chant traditionnel Sweet Betsy from Pike)
- Technicien du son : Robert O. Cook (superviseur), Dean Thomas (mixage)
- Effets spéciaux : Peter Ellenshaw, Eustace Lycett, Robert A. Mattey, Joshua Meador
- Consultant : Donald Da Gradi
- Société de production : Walt Disney Productions
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : Noir et blanc - Mono - 1,66: 1
- Genre : Comédie
- Durée : 97 minutes
- Date de sortie : États-Unis 16 mars 1961
Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources suivantes : Dave Smith1, Leonard Maltin2, John West3 et IMDb4
Distribution[modifier | modifier le code]
- Fred MacMurray : Professeur Ned Brainard
- Nancy Olson : Betsy Carlisle
- Keenan Wynn : Alonzo P. Hawk
- Tommy Kirk : Bill Hawk
- Ed Wynn : le chef des pompiers
- Leon Ames : Président Rufus Daggett
- Wally Brown (en) : Coach Elkins
- Alan Carnery : le premier arbitre
- Elliott Reid : Professeur Shelby Ashton
- Edward Andrews : le Secrétaire à la défense
- David Lewis : Général Singer
- Jack Mullaney : le capitaine de l'Air Force
- Belle Montrose : Mrs. Chatsworth
- Forrest Lewis : l'officier Kelly
- James Westerfield : l'officer Hanson
- Ned Wynn : un jeune
- Gage Clarke : Révérend Bosworth
- Alan Hewitt : Général Hotchkiss
- Raymond Bailey : Amiral Olmstead
- Wendell Holmes : Général Poynter
- Don Ross : Lenny
- Charlie Briggs : Sig
- Wally Boag : le journaliste télé
- Leon Tyler : le joueur de basketball #18
- Gordon Jones : l’entraineur de l'équipe rivale de basketball
- Paul Frees : l'officier radio de l'armée4
Autour du film
L'origine du film remonte à la Seconde Guerre mondiale quand Walt Disney achète plusieurs histoires courtes publiées dans l'hebdomadaire Liberty3. Bill Walsh évoque plusieurs histoires dont une sur le caoutchouc, une autre sur les voitures volantes et une troisième sur le lait3. Walsh explique que pour faire valider ses scénarios il ajoutait des facettes de la personnalité de son patron dans ses personnages principaux pour forcer un peu la main à Walt Disney, comme le père dans Quelle vie de chien ! (1958) ou le professeur dans Monte là-d'ssus6. Fred MacMurray et Forrest Lewis, déjà à l'affiche de Quelle vie de chien !, ont été réengagés par le studio Disney à la suite des bons résultats de ce film devenu une recette déclinée dans plusieurs productions du studio7. Les acteurs sont presque tous les mêmes que dans Quelle vie de chien ! et le scénario est assez simple malgré quelques rebondissements8.
D'après Didier Vanneste, le scénario du film est inspiré d'une animation présentée dans le pavillon américain de la Foire internationale de Bruxelles de 1958 dans laquelle un professeur de Sciences utilisait des gags visuels9. Le studios Disney avait produit un film en Circle-Vision 360° intitulé America the Beautiful qui était présenté dans le même pavillon9. Walt Disney se rend en personne à Bruxelles en juillet 1958 pour y voir l'exposition et y aurait trouvé des idées d'amélioration pour le parc Disneyland mais aussi le scénario du film Monte là-d'ssus9.
D'après Ward Kimball, Walt Disney appréciait les films en prise de vue réelle dans lesquels on pouvait produire des effets de dessin animé tels qu'une voiture volante ou des basketteurs bondissants10. Don DaGradi a imaginé les prises de vue, depuis les angles de caméras aux axes de développement des personnages, pour la scène principale du film, le match de basket11. Cette scène a failli ne jamais être tournée pour des raisons techniques et le réalisateur Robert Stevenson la jugeait inutile12. Bill Walsh n'était pas d'accord et demande alors à Arthur J. Vitarelli de prendre en charge les scènes avec des effets spéciaux12. Techniquement les effets spéciaux reposent sur des câbles suspendant les acteurs ou les voitures, des miniatures, des décors peints et des procédés au montage1,10. Cette solution est issue du passé de Vitarelli qui était danseur sur glace dans sa jeunesse et réalisait une scène en hauteur avec un filin de sécurité12. C'est en se remémorant être resté suspendu à son filin lors d'une chute de ses partenaires que l'idée lui est venue12. La première solution conçue par Robert A. Mattey consiste à renforcer un pantalon en jeans avec du cuir et un harnais en métal12 auquel est attaché deux câbles pour une meilleure stabilité13. Selon les producteurs, l'utilisation de câbles obligeait le tournage en noir et blanc, choix reproduit avec Après lui, le déluge (1963) mais comme l'atteste Mary Poppins (1964), un tournage en couleur était possible quelques années après8. L'une des scènes les plus impressionnantes au niveau technique est celle de Keenan Wynn bondissant en extérieur8. Le film a donc été tourné en noir et blanc afin de pouvoir être diffusé à la télévision alors sans couleur14. Le film utilise aussi la technique de la vapeur de sodium1.
Pour les sauts des trampolines et des cascadeurs sont utilisés et pour avoir une continuité dans l'action les scènes sont tournées à différentes cadences13. Vitarelli explique que l'usage des storyboards en vigueur dans le studio Disney a permis de concevoir les prises de vue de ces scènes digne de chorégraphie15. La pré-production de cette scène a nécessité plus de deux mois mais seulement deux semaines à tourner15. L'équipe des Rudlands est en réalité celle des Trojans d'USC tandis que des danseurs professionnels incarnent l'équipe locale de Medfield15. Le même système de filin a été utilisé pour faire décoller puis voler la Ford T du professeur Brainard mais en ayant quatre câbles attachés à une plateforme suspendue à une grue15.
L'entrée du campus de Medfield College est en réalité celui du Pomona College à Claremont en Californie où d'autres scènes en extérieur du film ont été tournées12. L'acteur Keenan Wynn a développé son personnage de méchant Alonzo P. Hawkdans ce film mais l'a aussi repris dans la suite Après lui, le déluge (1963) et dans Un nouvel amour de Coccinelle (1974)16.
La chanson Medfield Fight Song a été écrite par Richard M. Sherman et Robert B. Sherman, première du duo des frères Sherman pour un long métrage Disney17, toutefois un téléfilm a été composé avant The Horsemasters18.
Le magazine Time révèle dans son édition la recette du flubber fournie par le service des effets spéciaux8 : « pour une livre d'eau salée fondante, ajouter une cuillère à café de mousse de polyuréthane, une levure pour gâteau à émietter. Mélanger jusqu'à ce que soit lisse et commencer à gonfler. Versez alors dans une casserole avec une tasse de riz croustillant mélangé avec une tasse d'eau. Ajoutez la garniture de mélasse. Porter à ébullition jusqu'à ce qu'il soulève le couvercle et dise Glurp. »
Le film a été adapté en bande dessinée et publié dans un livre dédié, un one-shot, publié en avril 196120. L'histoire de 32 pages a été reproduite dans plusieurs publications et a même été l'objet d'un remake français sous le nom Le professeur volant publié à partir du 19 novembre 1961 dans Le Journal de Mickey avec un scénario de Pierre Fallot et des dessins de Robert Bressy26.
Par la suite deux remakes ont été produits
- Le premier est un téléfilm de Walt Disney Television Monte là-d'ssus (1988)
- Le second est un film métrage nommé Flubber, sorti au cinéma en 1997.
source:disney-planet.fr et fr.wikipedia.org
LIEN: https://ok.ru/video/1519447313079
extrait vo:
Tags : Walt Disney
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Commentaires
Bonsoir, le lien est mort.
bonjour, en voici un autre: https://ok.ru/video/1519447313079
si il y a un probleme, dites le moi, je remetrais la video en ligne.